Les autorités publiques ont été interpelées au début de l’année par plusieurs organismes impliqués dans la promotion de la médecine intégrative.
L’objectif de cet appel en 10 points :
- clarifier les indications, les définitions, les contenus, les pratiques, les formations initiales et les formations continues en médecine intégrative et en intervention non médicamenteuse (INM),
- faciliter et développer la recherche, l’évaluation et la surveillance des bénéfices, des risques, des coûts-efficacité et de la pertinence des INM à visée préventive ou thérapeutique,
- impliquer les patients et les professionnels dans l’évaluation et la surveillance des pratiques et des praticiens,
- sensibiliser les médecins à ces méthodes,
- différencier explicitement ces méthodes des pratiques occupationnelles et des médecines parallèles (alternatives, sectaires, FakeMedicines…),
- faciliter l’intégration des INM pertinentes dans les parcours individuels de santé,
- améliorer l’accès à une information claire et transparente sur les pratiques et les praticiens,
- structurer règlementairement et économiquement ce secteur,
- demander aux professionnels des INM de s’engager à ne pas retarder ou interférer avec un diagnostic médical,
- créer un organisme national ou européen spécialisé dans ce secteur.
Cet appel est désormais diffusé en ligne et pour un écho le plus large possible, dispose d’une adresse internet.
Accéder à l’intégralité de l’Appel de montpellierwww.appel-de-montpellier.fr
Signataires :
- Centre de Recherche en Épidémiologie et Santé des Populations INSERM U1018 (CESP)
- Collège Universitaire des Médecines Intégratives et Complémentaires (CUMIC)
- Groupe d’Évaluation des Thérapies Complémentaires Personnalisées (GETCOP)
- Observatoire des Médecines non conventionnelles (OMNC)