Caroline Sanchez, Relaxologue et Réflexologue issue du Centre de formation Elisabeth Breton, intervient et propose des séances de relaxation réflexe en résidence pour personnes âgées autonomes, aux Camélias à Saint Valéry-en-Caux.
J’avais adressé une lettre de proposition spontanée à la directrice de la résidence de Camélias à Saint Valéry-en-Caux, en août 2022. Elle m a rappelée en janvier 2023.
Nous nous sommes vues en février puis j’ai rencontré les résidents en mars. Un devis a été envoyé au CCAS pour les 3 séances convenues.
La directrice a défendu la singularité de ma méthode, le but recherché, par rapport aux praticiens déjà proposés par le CCAS, dont réflexologues…
La formation au sein du Centre d’Elisabeth Breton et mon apprentissage permettant ce travail sur le terrain (accompagnement des personnes fragiles, pédagogie sur le stress et ses mécanismes, ainsi que des connaissances des effets du « stress chronique », les notions de physiologie, neurobiologie, anatomie, voie endocrine et nerveuse par rapport aux manœuvres et techniques proposées), ainsi que la nécessité de viser une réappropriation des sensations du corps en cas de douleur chronique, un suivi possible (avant/après les séances) et un compte rendu sur plusieurs séances, la possibilité d’expliquer à la personne accompagnée ce que l’on propose et pourquoi et ainsi de l’impliquer… toutes ces notions et ma capacité à les expliquer, ont rassuré la directrice de l’établissement.
La mairie a laissé à la directrice le soin de décider qui interviendra dans le cadre de ces « ateliers de bien-être corporel », permettent aux résidents de se sentir mieux lors des autres ateliers déjà proposés : mémoire et informatique notamment. Et le choix a été portée sur ma candidature.
Le 17 avril, lors de la première séance, nous avons commencé par une sorte de petit atelier collectif de 15-30 minutes car obligatoire pour la prise en charge du CCAS. Ce fût l’occasion de parler des douleurs de chacun, comment cela était vécu et d’aborder le système nerveux autonome, sympathique, nerf vagal… et les conséquences du facteur stress. Car si nous ne pouvons pas agir sur le système nerveux autonome directement, nous pouvons de façon indirecte viser un meilleur équilibrage des fonctions réflexes d’auto-régulation du métabolisme. A noter que lors de l’échange nous avons abordé les cas d’exclusion.
Puis j’ai installé ma table et un fauteuil dans un appartement libre près de la salle commune, j’y ai fait deux séances de protocole plantaire : relaxation réflexe + protocole « anxiété ». Puis je suis passée dans les chambres pour les personnes ne pouvant pas ou ne voulant pas se déplacer, pour des séances variables en durée, de relaxation réflexe palmaire sur fauteuil essentiellement. J’ai pu mesurer combien la solitude en chambre parfois était un amplificateur des maux.
Expérience enrichissante, et les résidentes prises en charge souhaitent que je revienne vite ! Ce sera les 10 et 31 mai.
Une auto-évaluation sous forme d’une échelle mesurant le niveau d’anxiété a été remplie par 5 personnes sur 8, elle sera renouvelée au bout des trois séances, d’ici fin mai.
Et une évaluation avant / après chaque séance va permettre un suivi intéressant, par rapport au stress chronique et à la façon de vivre la douleur et la lassitude.
Les limites de l’exercice : nous ne pouvons nous occuper de tous les résidents qui en ont besoin. Je ne peux aller au-delà de 8 personnes.
Nous avons convenu que si ces 3 séances sont concluantes, je reviendrai régulièrement à raison d’une demi-journée ou deux par mois, mais que je pourrai aussi venir à la demande des résidents directement, en rémunération directe.
La directrice a également exprimé le souhait d’élargir ces séances de bien-être à l’équipe administrative de l’établissement.
Caroline Sanchez
A propos de l’auteur
- Fiche Resalib